Publié le 21/02/2025
Suite à la crise du coronavirus en 2019, marquée par le confinement et le déconfinement, de nombreux Français ont découvert le télétravail. Ne connaissant pas cette méthode, plusieurs questions ont émergé : le télétravail est-il efficace ? Devrions-nous le maintenir après la pandémie ? Comment s’équiper ? Aujourd’hui, le travail à distance a évolué. Quelles seront les tendances du télétravail en 2025 ? Et comment cette évolution influencera-t-elle l’aménagement des espaces de travail, tant en entreprise qu’à domicile ?
Sommaire :
Le télétravail et le Home office sont deux organisations du travail parfois confuses. On peut les confondre ou même ne pas savoir ce que l’un ou l’autre signifie. Ces deux méthodes de travail flexibles sont en pleine évolution, mais quelle est la différence entre Home office et télétravail ?
Le télétravail désigne une organisation du travail permettant d’exercer ses missions en dehors des locaux de l’entreprise, que ce soit à domicile ou dans un espace de coworking. Il est encadré par la loi et nécessite un contrat ou un avenant.
Le Home office désigne spécifiquement le travail effectué depuis le domicile. Contrairement au télétravail plus large, il implique une adaptation de l’espace personnel en véritable bureau ergonomique et fonctionnel. Celui-ci reste occasionnel pour les collaborateurs.
Pour les salariés :
Le Home office et le télétravail leur permettent un équilibre travail/vie personnelle et un certain confort.
En revanche, le télétravail et le home office peuvent aussi être une source d’isolement.
Pour les entreprises :
Ces pratiques peuvent permettre une réduction des coûts immobiliers et peuvent adapter des espaces en flex office et coworking plutôt qu’en bureau fermé.
Néanmoins, certains employeurs restent réticents quant à la pratique du home office ou du flex office : ces pratiques peuvent entraîner une perte de la culture d’entreprise et de liens sociaux mais aussi une difficulté de management à distance, des risques de problèmes de cybersécurité etc…
Le télétravail peut comporter différents avantages pour l’employeur et pour le collaborateur :
Si le télétravail n’a pas été envisagé à grande échelle plus tôt, c’est parce qu’il a tout de même quelques inconvénients :
Risque d'hyper connexion avec des journées de travail allongées.
Difficultés à séparer vie pro et perso, surtout pour les 53 % des Français sans espace de travail dédié.
66 % des salariés jugent encore leur connexion internet insuffisante pour un télétravail optimal.
Nécessité d’un équipement ergonomique et performant (fauteuils, bureaux réglables, écrans), alors que 78 % des télétravailleurs en manquent toujours.
Les entreprises doivent renforcer la confiance entre managers et équipes, en adaptant les méthodes de supervision à distance.
La coordination entre travail individuel et collectif nécessite une nouvelle approche de la communication interne pour garantir une collaboration efficace en environnement hybride.
Le télétravail a connu des évolutions législatives significatives en France et en Europe ces dernières années, notamment en raison de la pandémie de COVID-19 :
La loi concernant le télétravail n’oblige légalement en aucun cas l’employeur à faire figurer la pratique du télétravail sur le contrat de travail d’un employé. Pour mettre en place le télétravail, il n’est plus obligatoire de rédiger un avenant, une charte ou un contrat pour pouvoir le pratiquer. L’employeur peut tout de même élaborer une charte après l’avis du comité social et économique de l’entreprise s’il existe.
D’après l’article L.1222-9 du Code du travail mise en vigueur depuis le 21 juillet 2023, un accord collectif écrit ou oral fait foi pour la mise en place du télétravail.
Introduit par la loi du Travail de 2016, le droit à la déconnexion est le droit pour un salarié de ne pas être connecté à un outil numérique professionnel en dehors de son temps de travail.
Par exemple :
Le salarié a le droit de ne pas être connecté à sa messagerie professionnelle pour vérifier ses mails lorsqu'il est en congés.
Quant aux horaires flexibles, un salarié a le droit de choisir ses horaires de travail si un dispositif d’horaires individualisé a été mis en place entre l’employeur et le salarié.
Comme évoqué précédemment l’accord collectif fait foi quant à la mise en place du télétravail. Cependant, en l'absence de cet accord collectif ou de charte, lorsque le salarié et l'employeur conviennent de recourir au télétravail, ils formalisent leur accord par tout moyen.
L’employeur se doit de spécifier dans l’accord commun ou dans la charte toutes les modalités encadrant le télétravail (contrôles du temps de travail, plages horaires, conditions de mise en œuvre…)
Dans le cas de refus de demande de télétravail par l’employeur, celui-ci doit motiver sa décision lorsqu’il s'agit d’une demande formulée par un travailleur handicapé ou d’un salarié aidant d'un enfant, d'un parent ou d'un proche.
On note aussi que d’après l'article L. 411-1 du code de la sécurité sociale : “tout accident survenu sur le lieu où est exercé le télétravail pendant l'exercice de l'activité professionnelle du télétravailleur est présumé être un accident de travail” et que le refus d'accepter un poste de télétravailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail.
Le télétravailleur détient les mêmes droits que le salarié qui exécute son travail dans les locaux de l'entreprise.
En 2025, le télétravail a pris une place centrale dans l'organisation du travail, évoluant en réponse aux besoins des entreprises et des salariés. L'adoption de nouvelles technologies, l'évolution des mentalités et les attentes changeantes vis-à-vis de l’équilibre vie professionnelle-vie privée redéfinissent les contours du travail à distance. Nous explorons ici les principales tendances qui façonneront l’avenir du télétravail cette année.
Le modèle hybride continue de croître, combinant les avantages du travail à distance et ceux du présentiel. Les entreprises optent de plus en plus pour un équilibre flexible où les employés alternent entre leur domicile et le bureau. Cette approche répond à une double exigence : maintenir la cohésion d’équipe et la créativité grâce aux interactions en personne tout en offrant aux salariés une plus grande autonomie et un meilleur équilibre de vie. Cette année, le télétravail hybride devient une norme qui s’adapte aux besoins spécifiques de chaque organisation.
L’essor de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies de réalité virtuelle transforme les pratiques du télétravail. Les bureaux virtuels permettent aux équipes de travailler dans des environnements numériques immersifs, facilitant la collaboration malgré la distance. Parallèlement, les outils collaboratifs de plus en plus sophistiqués, soutenus par l’IA, permettent une gestion de projet plus efficace, une automatisation des tâches répétitives et une meilleure prise de décision grâce à l’analyse des données en temps réel.
Les espaces de travail se transforment également. Tandis que les télécentres et les espaces comme les bureaux de coworking connaissent un essor, offrant une alternative flexible au bureau traditionnel, l’aménagement des domiciles prend une nouvelle dimension. Les travailleurs à distance investissent davantage dans des environnements propices à la productivité, créant des bureaux à domicile ergonomiques et bien équipés. Les entreprises encouragent aussi l’utilisation de ces espaces partagés, créant ainsi des réseaux de collaboration physiques qui viennent compléter le télétravail.
Les tendances sur le télétravail varient : aux États-Unis, des entreprises comme Amazon, Facebook et Instagram reviennent au modèle pré-pandémie, supprimant le télétravail et imposant le retour au bureau.
Quant aux Français, d’après les données de Statista datant du 31 janvier 2024, 36% des salariés français pratiquent le télétravail, que ce soit de manière régulière ou occasionnelle.
D’après les données de HelloWorkPlace, le télétravail est particulièrement répandu parmi les cadres, avec 75 % d'entre eux ayant déjà pratiqué le télétravail.
D’après le ministère du travail, plus d’un million de salariés souhaiteraient faire davantage de télétravail.
Avec l’essor du travail hybride, les entreprises doivent repenser l’aménagement de leurs bureaux professionnel pour soutenir la flexibilité et la collaboration à distance tout en préservant une forte cohésion d’équipe. L’agencement des espaces devient un enjeu majeur, afin de créer un environnement qui favorise à la fois la productivité individuelle et l’interaction collective.
Les bureaux traditionnels en open space laissent place à des espaces hybrides, combinant différentes zones adaptées aux besoins variés des employés. Ce modèle permet de mêler des zones de travail concentré et des espaces dédiés à la collaboration, tout en intégrant des espaces plus intimes pour des tâches spécifiques ou des réunions en petits groupes. Cette flexibilité permet de mieux répondre aux attentes des équipes hybrides, avec des espaces partagés et privés.
Les postes de travail fixes deviennent de plus en plus rares, remplacés par des systèmes de desk-sharing ou de flex office. Les employés ne disposent plus de bureaux attitrés, mais choisissent un poste en fonction de leurs besoins du jour. Cette organisation optimise l’utilisation de l’espace et réduit les coûts, tout en offrant aux collaborateurs plus de liberté et de flexibilité.
Les entreprises privilégient désormais les espaces collaboratifs, comme les salles de brainstorming et les zones de travail modulables. Ces espaces permettent aux équipes de se réunir, de partager des idées et de travailler de manière créative, tout en étant facilement reconfigurables pour s’adapter à différentes tâches.
L’intégration de technologies de pointe est essentielle dans les bureaux hybrides. Les cabines de visioconférence offrent des environnements intimes pour les réunions à distance, tandis que le mobilier connecté facilite l’interaction entre les employés, que ce soit en présentiel ou en virtuel. L’aménagement des bureaux devient ainsi un écosystème où l'innovation technologique et la flexibilité se rencontrent pour offrir une expérience de travail optimale.
L’ergonomie est cruciale pour prévenir les troubles musculo-squelettiques. Un mobilier adapté, tel qu’une chaise de bureau ergonomique et un bureau réglable en hauteur, est indispensable. L’éclairage doit être suffisant pour éviter la fatigue oculaire, et un environnement acoustique calme est nécessaire pour se concentrer efficacement.
Des espaces de coworking partagés au sein des résidences ou quartiers offrent une alternative au télétravail isolé. Ces zones collaboratives favorisent les échanges tout en offrant une solution pour ceux qui n’ont pas de bureau dédié à domicile.
Lorsque le salarié est en télétravail à domicile, cela peut engendrer certains frais pour pouvoir travailler dans des conditions propices : achat d’un bureau et d’une chaise de bureau ergonomique, financement sur l’équipement… La prise en charge des frais peut s’effectuer de deux façon :
En remboursant les dépenses réelles du salarié (sur présentation de factures).
Par le versement d’une indemnité forfaitaire.
L’employeur prend en charge 50% du prix des titres d'abonnement du salarié pour ses trajets entre son domicile et son lieu de travail. Les différents transports peuvent être : le métro, le bus, le tram, le train, la location de vélo et trottinettes…L’employé en télétravail 1 ou 2 j bénéficie des mêmes droits de prise en charge qu’un employé présent sur site.
Pour réussir votre télétravail, vous devez opter pour du mobilier de télétravail ergonomique et adapté à vos besoins. Voici une liste de mobilier à amenager pour votre espace de bureau à domicile :
La chaise 4 pieds de votre cuisine vous dépannera bien à court terme, mais si vous souhaitez que votre travail à domicile perdure, il faudra investir dans un fauteuil ergonomique adapté.
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